Imaginez que vous vous donnez le droit d'être furieusement heureux.
Oui, imaginez une seconde que vous n'êtes plus l'otage de vos peurs, que vous acceptez les vertiges de vos contradictions.
Imaginez que vos désirs gouvernent désormais votre existence, que vous avez réapppris à jouer, à vous couler dans l'instant présent.
Imaginez que vous savez tout à coup être léger sans être jamais frivole.
Imaginez que vous êtes résolument libre, que vous avez rompu avec le rôle asphyxiant que vous croyez devoir vous imposer en société. Vous avez quitté votre crainte d'être jugé.
Imaginez que votre besoin de faire vivre tous les personnages imprévisibles qui sommeillent en vous soit enfin à l'ordre du jour.
Imaginez que votre capacité d'émerveillement soit intacte, qu'un appétit tout neuf, virulent, éveille en vous mille désirs engourdis et autant d'espérances inassouvies.
Imaginez que vous allez devenir assez sage pour être enfin imprudent.
Imaginez que la traversée de vos gouffres ne vous inspire plus que de la joie.
Alexandre Jardin, Le Zubial
dimanche 23 janvier 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire